A WORKSHOP TO EXAMINE PRISONS, PRISONERS AND PRISON RECORDS IN
HISTORICAL PERSPECTIVE
April 23‐24 2019 University of Guelph, Canada
The rise of the prison as an
institution of mass incarceration for offenders has for long fascinated
researchers. In part, this is due to the unusually detailed nature of most
prison records. The wide availability of somewhat similar sources across diverse
European and European‐derived societies provides criminologists, social
and economic historians, demographers and other social scientists with rich
collections of personal information that have been analysed intensively since
the 1970s. The increasing power of software and hardware and the accumulation
of very large quantities of prison data, some of it linked to other sources,
offers challenges and opportunities for researchers today. The workshop
responds to the challenge of harnessing criminal justice records by bringing
together scholars in different disciplines and countries to share information
about their sources, methodologies of classification and analysis, and to
reconceptualize research paradigms.
This workshop welcomes researchers with an interest in one or more of
several broad discussions.
1. What research is now ongoing in Canada and elsewhere to examine
prison and prison‐like institutions and their populations, and how
does it fit into the rich history of research since the 1970s? Literature reviews
and case studies that draw from ongoing research programmes are welcome. 2.
What difficulties are encountered as we try to understand the life experience
of the incarcerated using records generated by an institution without
permission from the incarcerated and often without their knowledge? 3. What
conceptual and methodological challenges are encountered in constructing and
using databases that result from a digitization process and that describe an
entire population of prisoners? How do we ensure that digitized resources
created today will survive and be useful for future generations? 4. Can we
organize information about institutions in a way that will facilitate
comparative analysis of
prosecution, conviction and
incarceration practices and experiences across jurisdictions? 5. What does
social science analysis of historical criminal justice records, criminology in
the past, offer
to scholars and policy‐makers responding to current and future
challenges?
Researchers who might like to offer a
paper or simply join the discussion are encouraged to express their interest.
Graduate students are especially welcome. The organizing committee consists of
Catrien Bijleveld (Netherlands Institute for the Study of Crime and Law
Enforcement), François Fenchel (Université Laval), Donald Fyson (Université
Laval), Barry Godfrey (University of Liverpool), Kris Inwood (University of
Guelph) and Hamish Maxwell‐Stewart (U of Tasmania).
Please direct a 250 word abstract and a brief cv by September 30 to Kris
Inwood kinwood@uoguelph.ca.
ATELIER DE RECHERCHE: PERSPECTIVES
HISTORIQUES SUR LES PRISONS, LES PERSONNES INCARCÉRÉES ET LES ARCHIVES DES
PRISONS
23‐24 avril, 2019 Université de Guelph,
Canada
La constitution de la prison comme
institution d'incarcération de masse a longtemps attiré l'intérêt des
chercheurs. La nature exceptionnellement détaillée de la plupart des archives
carcérales explique en partie cet attrait. Des sources similaires sont aisément
disponibles dans les sociétés européennes et leurs colonies, ce qui permet de
rassembler une grande quantité d'informations personnelles sur les individus
incarcérés. L'analyse détaillée de ces données, débute dès les années 1970;
elle est le fait autant des criminologues que des spécialistes de l'histoire
sociale et économique, des démographes et d'autres chercheurs en sciences
sociales. La puissance croissante des logiciels et du matériel informatique
ainsi que l’accumulation de très grandes quantités de données sur les prisons,
dont une partie est jumelée à d’autres sources, offrent aux chercheurs de
larges perspectives, mais constituent aussi un défi. Cet atelier sera
l'occasion d'approfondir ces questions portant sur l'exploitation des archives
de la justice pénale. Il permettra de réunir des chercheurs de différentes disciplines
et différents pays pour confronter leurs sources et leurs méthodes (classement,
analyse, etc.) et pour réévaluer les paradigmes de la recherche.
L'atelier est ouvert aux chercheurs qui sont intéressés par une ou
plusieurs des questions suivantes:
1. Quels projets de recherche sont en cours, au Canada et ailleurs, sur
l'histoire des établissements carcéraux et de la population carcérale? Comment
ces projets se situent‐ils dans à la recherche sur l'histoire des prisons
menée depuis les années 1970 ? Les synthèses historiographiques et les études
de cas tirées de projets de recherche en cours sont les bienvenues. 2. Quelles
sont les difficultés rencontrées dans l'analyse des expériences de vie des
personnes incarcérées, laquelle est fondée sur des documents institutionnels,
et est réalisée sans la permission des détenu‐e‐s et souvent à leur insu ? 3. Quels défis
conceptuels et méthodologiques posent la construction et l'utilisation de bases
de données à partir d'archives numérisées, qui décrivent une population entière
de prisonniers‐ères ? Comment s'assurer de la pérennité des
ressources numériques créées aujourd'hui et garantir leur accès aux générations
futures? 4. Comment organiser l'information sur les institutions de manière à
faciliter l'analyse comparée des pratiques et des expériences en matière de
poursuite, de condamnation et d'incarcération, dans différents types de
juridictions ? 5. Qu'apporte l'analyse par les méthodes des sciences sociales
des archives de la justice pénale ‐‐ c'est à dire, la criminologie
historique ‐‐ aux chercheurs et aux décideurs politiques, par
rapport aux défis actuels et futurs ?
Les chercheurs qui souhaitent proposer
un communication, ou qui désirent simplement participer aux discussions, sont
invités à manifester leur intérêt. Les étudiant‐e‐s gradué‐e‐s sont particulièrement les bienvenu‐e‐s. Le comité scientifique et organisateur est
composé de : Catrien Bijleveld (Netherlands Institute for the Study of Crime
and Law Enforcement), François Fenchel (Université Laval), Donald Fyson
(Université Laval), Barry Godfrey (University of Liverpool), Kris Inwood
(Université de Guelph) et Hamish Maxwell‐ Stewart (University of Tasmania).
Veuillez envoyer un résumé de 250 mots et un court CV, avant le 30
septembre, à: Kris Inwood kinwood@uoguelph.ca.