* Please direct correspondence to Julian V. Roberts, Centre for Criminology, University of Oxford, Manor Road Building, Manor Road, Oxford OX1 3UQ; julian. roberts@crim. ox. ac. uk
University of Oxford
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Julian Roberts and Andrew A. Reid have an article, "Aboriginal Incarceration in Canada since 1978: Every Picture Tells the Same Story" in the latest issue of Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice that may be of interest to legal historians.
Abstract:
Sentencing in Canada is beset by many problems, yet one weakness stands above the rest: the disproportionately high rates of Aboriginal incarceration. This article documents current and historical trends in levels of Aboriginal incarceration at the provincial/territorial and federal levels since 1978. We pay particular attention to the years following two important Supreme Court judgements (in 1999 and 2012) that directed the courts to use custody with greater restraint when sentencing an Aboriginal offender. The primary data derive from the annual Adult Correctional Services survey conducted by Statistics Canada. In 2014, Aboriginal persons accounted for just over one quarter of all provincial and territorial admissions, significantly higher than the percentage recorded in 1978 (16%). In fact, over the past 20 years, all jurisdictions save one have experienced an increase in the percentage of Aboriginal admissions to provincial and territorial correctional institutions. Despite judgements from the Supreme Court and provincial courts of appeal, as well as several other remedial interventions, such as the creation of so-called Gladue courts and an alternate form of custody that would be served in the community, the problem of Aboriginal over-incarceration has worsened, not improved.
Au Canada, la détermination de la peine comporte de nombreux problèmes, mais un point faible se démarque : le très haut taux d'incarcération chez les Autochtones. Cet article documente les tendances actuelles et historiques des taux d'incarcérations des Autochtones aux niveaux provincial/territorial et fédéral depuis 1978. Nous nous attardons particulièrement aux années qui ont suivies deux jugements importants de la Cour suprême (en 1999 et 2012) qui a ordonné les cours de faire preuve de plus grande retenue quand venait le temps de déterminer la peine de détenus autochtones. Les données primaires viennent de l'enquête sur les Services correctionnels pour adultes réalisée par Statistiques Canada. En 2014, les personnes autochtones formaient un peu plus d'un quart de toutes les incarcérations provinciales et territoriales, une hausse importante depuis le pourcentage noté en 1978 (16 %). En fait, au cours des 20 dernières années, toutes les juridictions sauf une ont noté une augmentation du pourcentage d'incarcérations d'Autochtones dans les établissements correctionnels provinciaux et territoriaux. Malgré les jugements de la Cour suprême et des cours d'appel provinciales, ainsi que plusieurs autres interventions de rééducation, notamment la création de tribunaux dits Gladue et une forme alternative de détention passée dans la communauté, le problème de la surincarcération des Autochtones s'est empiré au lieu de s'améliorer.
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