Ben Gilding of Cambridge University has published "The Silent Framers of British North American Union: The Colonial Office and Canadian Confederation, 1851–67" in the Canadian Historical Review.
Abstract:
One hundred and fifty years after the
creation of the “Dominion” of Canada, it is notable that historians have often
downplayed the role of the British Colonial Office in initiating and guiding
the process that brought about the union of the colonies of British North
America. In the traditional narrative, the British government and Colonial
Office were forced to accept the Quebec Resolutions drafted by North American
representatives as a fait accompli. This view tends to exaggerate
the importance of Confederation as a singular constitutional event, and it does
not take into account the active pursuit, by numerous colonial administrators
over the course of the years prior to Confederation, to organize some form of
union of the British North American colonies and the considerable influence
they exercised over the nature of the union created in 1867. This article
examines the intentions of the various British colonial administrators and
their visions for a federal or legislative model for the governance of the new
Dominion. It argues that while the Colonial Office heavily favoured a strong
legislative union, the British North America Act of 1867 was ultimately a
product of compromise resulting in the strong ambiguities that gave rise to the
later notion of a “compact theory.” These ambiguities were further reflected in
the innovative designation of “Dominion” to the newly united provinces;
however, this article warns that it is crucial that scholars are wary of
anachronistically imposing Canada's eventual quasi-independent Dominion status
upon the circumstances of 1867.
Cent cinquante ans après la création du «
dominion » du Canada, on remarque que les historiens ont souvent minimisé le
rôle du Colonial Office britannique dans l'enclenchement et l'orientation du processus
qui a mené à l'union des colonies de l'Amérique du Nord britannique. Selon le
récit traditionnel, le gouvernement britannique et le Colonial Office ont été
forcés d'accepter comme un fait accompli les résolutions de Québec rédigées par
des représentants nord-américains. Cette interprétation tend à exagérer
l'importance de la Confédération en tant qu'événement constitutionnel singulier
et elle ne tient pas compte du long travail en amont effectué par de nombreux
administrateurs coloniaux, durant les années précédant la Confédération, pour
trouver une forme quelconque d'union des colonies britanniques d'Amérique du
Nord ni de l'influence considérable qu'ils ont exercée sur la nature de l'union
créée en 1867. Le présent article traite des intentions des divers
administrateurs coloniaux britanniques et de leurs visions du modèle de
gouvernance fédéral ou législatif du nouveau dominion. L'auteur soutient que
bien que le Colonial Office ait été hautement favorable à une solide union
législative, l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 a finalement été
un compromis qui s'est soldé par d'importantes ambiguïtés qui ont plus tard
donné naissance à la notion de « théorie du pacte fédératif ». Ces ambiguïtés
se reflètent en outre dans l'appellation novatrice de « dominion » utilisée
pour désigner les nouvelles provinces unies; l'auteur met toutefois en garde
les chercheurs contre accoler au Canada de 1867 le statut de dominion
quasi-indépendant, car ce serait un anachronisme.
No comments:
Post a Comment