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Thursday, November 8, 2018

Gilding, "The Silent Framers of British North American Union: the Colonial Office and Canadian Confederation, 1851-67"

Note: currently open access

Ben Gilding of Cambridge University has published "The Silent Framers of British North American Union: The Colonial Office and Canadian Confederation, 1851–67" in the Canadian Historical Review.

Abstract:

One hundred and fifty years after the creation of the “Dominion” of Canada, it is notable that historians have often downplayed the role of the British Colonial Office in initiating and guiding the process that brought about the union of the colonies of British North America. In the traditional narrative, the British government and Colonial Office were forced to accept the Quebec Resolutions drafted by North American representatives as a fait accompli. This view tends to exaggerate the importance of Confederation as a singular constitutional event, and it does not take into account the active pursuit, by numerous colonial administrators over the course of the years prior to Confederation, to organize some form of union of the British North American colonies and the considerable influence they exercised over the nature of the union created in 1867. This article examines the intentions of the various British colonial administrators and their visions for a federal or legislative model for the governance of the new Dominion. It argues that while the Colonial Office heavily favoured a strong legislative union, the British North America Act of 1867 was ultimately a product of compromise resulting in the strong ambiguities that gave rise to the later notion of a “compact theory.” These ambiguities were further reflected in the innovative designation of “Dominion” to the newly united provinces; however, this article warns that it is crucial that scholars are wary of anachronistically imposing Canada's eventual quasi-independent Dominion status upon the circumstances of 1867.


Cent cinquante ans après la création du « dominion » du Canada, on remarque que les historiens ont souvent minimisé le rôle du Colonial Office britannique dans l'enclenchement et l'orientation du processus qui a mené à l'union des colonies de l'Amérique du Nord britannique. Selon le récit traditionnel, le gouvernement britannique et le Colonial Office ont été forcés d'accepter comme un fait accompli les résolutions de Québec rédigées par des représentants nord-américains. Cette interprétation tend à exagérer l'importance de la Confédération en tant qu'événement constitutionnel singulier et elle ne tient pas compte du long travail en amont effectué par de nombreux administrateurs coloniaux, durant les années précédant la Confédération, pour trouver une forme quelconque d'union des colonies britanniques d'Amérique du Nord ni de l'influence considérable qu'ils ont exercée sur la nature de l'union créée en 1867. Le présent article traite des intentions des divers administrateurs coloniaux britanniques et de leurs visions du modèle de gouvernance fédéral ou législatif du nouveau dominion. L'auteur soutient que bien que le Colonial Office ait été hautement favorable à une solide union législative, l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 a finalement été un compromis qui s'est soldé par d'importantes ambiguïtés qui ont plus tard donné naissance à la notion de « théorie du pacte fédératif ». Ces ambiguïtés se reflètent en outre dans l'appellation novatrice de « dominion » utilisée pour désigner les nouvelles provinces unies; l'auteur met toutefois en garde les chercheurs contre accoler au Canada de 1867 le statut de dominion quasi-indépendant, car ce serait un anachronisme.



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